DES POLARS ET DES NOTES #81

Le travail, c’est (pas) la santé...

L’heure est à la reprise du collier, image parlante s’il en est, et comme la littérature s’empare de plus en plus du thème du travail, des cadences, du « management » inhumain et des conséquences sur la santé, ce sera notre fil rouge. Aujourd’hui, nos invités ont, chacun dans leur style, abordé ce sujet. Le premier en y mêlant une intrigue tentaculaire contemporaine, la seconde en narrant les abominables conditions de travail dans les filatures des banlieues de Lyon au début des années 30 jusqu’au Front populaire.

Trois autres polars sont également au sommaire, trois enquêtes passionnantes dans des milieux très différents, des pays différents, ayant pour seul point commun que, partout, quelles que soient les situations locales, la fin des ségrégations et des rejets stupides reste un très long combat loin d’être gagné.

Bonnes rentrée littéraire, bonne reprise et, surtout, bonne écoute !

Sommaire :

Livres

MINUIT À ATLANTA - Thomas Mullen - Éditions Payot & Rivages - collection Rivages Noir Traduit de l’anglais (États-Unis) par Pierre Bondil. Roman Noir, Atlanta (Géorgie), 1956 : la longue et terrible route vers la « fin » de la ségrégation...

Un homme noir, en costume sans cravate, lit le journal. Le nom de l'auteur est en caractère gras noir dans un encadré fond blanc, le titre en-dessous, sur deux lignes en très gros caractères blancs.

LA FEMME AU MANTEAU BLEU - Deon Meyer - Éditions Gallimard - collection Série Noire Traduit de l’afrikaans par George Lory. Un cadavre de femme abandonné, c’est une affaire pour Griessel et Cupido, spécialement s’il s’agit d’une étrangère, spécialiste d’art flamand à la recherche d’une œuvre vieille de plusieurs siècles.

Un coucher de soleil, quelques nuages, ciel bleu et blanc puis dégradé de rouge qui descend sur un paysage de falaise, de route et de montagnes au loin. Au premier plan, coin droit, une toile représentant une femme serrant contre elle un manteau bleu, on n'aperçoit que le bas de son visage. Nom de l'auteur en caractères jaunes sur deux lignes, titre sur trois lignes en caractères blancs

LA PEUR BLEUE - Maurice Gouiran - Éditions Jigal Polar. Polar. Clovis Narigou, l’ex-reporter, enquête dans le milieu de plus en plus restreint des harkis survivants, où des octogénaires sont assassinés de manière spectaculaire. Qui peut avoir envie de se venger si longtemps après les faits ?

Nom de l'auteur sur deux lignes, en haut, caractères gras blancs, titre en-dessous, caractères gris sur deux lignes. AU fond, une image de porte cochère ouvrant sur une ruelle, une vieille femme est assise, un homme vetu d'une djellaba s'éloigne vers des constructions très hautes en pierre.

Interviews

Thomas Fecchio pour L’HEURE DES CHIENS, paru aux éditions du Seuil dans la collection Cadre Noir. Polar. Crimes multiples à Soissons, ville martyre de la Grande Guerre, et victime de la désindustrialisation, prois rêvée pour l’extrême-droite qui prospère sur le malheur.

En gros plan, des herbes sur le bord d'une rivière, puis de l'eau avec un peu de courant, le nom de l'auteur en haut, caractères moyens, blancs, titre sur trois lignes, en gros caractères jaunes dont certains présentent des griffures sanglantes

Paola Pigani pour ET ILS DANSAIENT LE DIMANCHE publié aux éditions Liana Levi. Roman. Ouvrières immigrées hongroises et italiennes dans les usines de rayonne de la banlieue de Lyon au début des années 1930.

Couverture rouge, nom de l'autrice au tiers en partant du haut, caractères blancs, titre en noir en-dessous sur deux lignes. Deux couples, vetus comme dans les années trente dansent, un à gauche en haut, un à droite, un peu plus bas.

La Zik

Billy Wright - Hey Little Girl, Lightnin' Hopkins - Lonesome Dog Blues, Seether - Fake It, La Blanche - Les Canuts, Joan Baez - Joe Hill

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